La plupart des hommes rencontrent généralement des problèmes liés à la prostate. Si les symptômes de l’adénome de la prostate ne répondent pas aux médicaments, un traitement endoscopique peut être utilisé. L’objectif est de rétablir la perméabilité des voies urinaires en retirant l’adénome. Cette procédure est appelée résection de la prostate. Pour les adénomes dont la taille est généralement inférieure à 80 grammes, elle est pratiquée de manière naturelle par la sonde pénienne. Cependant, elle peut parfois avoir des effets secondaires.
Quel est le principe de la résection de la prostate ?
La prostatectomie consiste à élargir l’urètre dans la prostate en retirant un adénome qui l’obstrue. Une sorte d’entonnoir est créée entre la vessie et l’urètre.
Il est important de se rappeler que l’urètre à l’intérieur de la prostate n’est qu’une fine membrane qui est séparée pendant le processus de résection. À la fin de l’intervention, il reste une plaie croûteuse et cautérisée, qui cicatrisera pendant au moins 3 mois, période pendant laquelle le patient éprouvera des symptômes irritants.
L’avantage de cette opération est qu’elle ne laisse aucune cicatrice sur la peau. Cette procédure entraîne généralement une éjaculation rétrograde. Cependant, l’érection est rarement interrompue. Son effet est souvent sans ambiguïté et le traitement peut être arrêté.
Toutefois, les adénomes peuvent se développer à nouveau plusieurs années après l’opération, entraînant la réapparition des symptômes.
Comment se préparer à cette intervention ?
Avant l’opération, des analyses de sang et d’urine seront effectuées. Les infections urinaires non traitées peuvent retarder l’opération. Si vous prenez des médicaments antiplaquettaires ou anticoagulants, vous devez le notifier.
L’utilisation de ces médicaments sera inévitablement ajustée après consultation de l’anesthésiste et du cardiologue. Ils peuvent vous prescrire d’autres anticoagulants pour remplacer le traitement habituel.
Quels sont les effets secondaires possibles après la résection de la prostate ?
Chaque procédure comporte des risques importants liés à vos antécédents médicaux ou à l’intervention. À cet effet, les produits de nettoyage de la vessie utilisés pendant l’opération peuvent provoquer des perturbations ioniques dans le sang, ce qui peut entraîner une faiblesse, des nausées et, dans des cas exceptionnels, un coma.
Le blocage de la vessie, encore appelé rétention urinaire, est un risque possible. Cet incident peut survenir après une inflammation temporaire de l’urètre et de la prostate. Elle peut également être due à la présence d’un caillot sanguin formé à la suite d’un abaissement répété.
L’infection des voies urinaires fait partie des complications les plus fréquentes. Ne tardez pas à consulter si vous avez de la fièvre, une sensation de brûlure pendant la miction ou un épididyme élargi et douloureux (épididymite).
L’incontinence urinaire est rare et généralement transitoire. Dans 5 à 10 % des cas, une sténose secondaire de l’orifice urétral peut se produire. La qualité de la libido et de l’érection, en règle générale, ne changent pas après l’opération. L’exception est l’impuissance.
L’éjaculation rétrograde qui peut être expliquée par l’absence de libération de sperme au moment de l’orgasme peut aussi être un risque après la résection de la prostate. Elle survient après que le col de la vessie se soit ouvert à cause de l’ablation de l’adénome. En principe, elle n’affecte pas la sensation de plaisir.
